Justine – 32,90 ans – Secrétaire – mais pas que

Sujet qui me trotte dans la tête depuis quelques temps (non ce n’est pas le fait de vivre dans un pseudo-déni sur mon âge, en vrai ça va (oui on dit toujours ça quand ça ne va pas) et double parenthèse dès le début). Tel Gandalf avec Frodon, je vous emmène à la découverte de mon parcours pro et de ma quête du “job parfait”.

Quand je serais grande, je serais
. Ben grande ? 

Je me souviendrais toujours de cette scĂšne avec ma maman. Je vous pose le dĂ©cor (ça se voit que j’ai fait un atelier d’écriture rĂ©cemment ?). Notre petite Justine, 14 ans, assise sur le plan de travail dans la cuisine, en train de discuter avec sa maman. La question du jour Ă©tait : « Maman, qu’est-ce que je vais faire de ma vie aprĂšs l’école  », une vaste question qui interrompit ma maman dans la prĂ©paration de son dĂźner. Elle m’a posĂ© toute une sĂ©rie de questions sur quelles Ă©taient mes passions et dans son pragmatisme lĂ©gendaire, elle a certainement dĂ» me sortir un « Ben je ne sais pas, t’aimerais faire quoi ? » (Maman, c’est avec tout mon amour que je te caricature, Ă  peine).  

Un autre souvenir Ă©tait une discussion avec mon papa, qui, je tiens Ă  le prĂ©ciser, date d’il y a presque 20 ans
 J’étais encore et toujours dans la recherche du grand mĂ©tier de mes rĂȘves, et j’hĂ©sitais entre deux, qui me semblaient ĂȘtre des passions: bibliothĂ©caire ou libraire. Pour le paternel (je suis sympa, je n’ai pas dit patriarche, je tiens Ă  l’hĂ©ritage), ce n’était pas forcĂ©ment des mĂ©tiers qui me conviendraient. Le premier n’avait pas tellement de dĂ©bouchĂ©es Ă  Moutier et je devrais certainement faire de long trajet pour aller aux cours (pour mon papa Ă  cette Ă©poque mon monde s’arrĂȘtait Ă  Moutier
) et le second me ferait travailler les samedis et je risquais de rapidement m’ennuyer.  

Une troisiĂšme possibilitĂ© a Ă©tĂ© effleurĂ©e mais rapidement balayĂ©e autant par mes parents que par moi
 Les Ă©tudes. Oui, j’étais dans une classe qui te prĂ©destinait Ă  faire des Ă©tudes (Eh oui, la Dame Ă©tait apparemment dans l’élite) mais voilĂ , faire des Ă©tudes c’est bien, mais pour faire quoi ? Dans la logique parentale, ce que j’ai mis longtemps Ă  comprendre, les Ă©tudes sont un investissement tant financier que personnel et si tu n’as pas de grandes idĂ©es ou de grands rĂȘves, autant travailler. J’avais donc dans ma classe de futures avocates, des docteures, des biologistes, vĂ©tĂ©rinaires, assistantes sociales (oui oui, des ados de 15 ans savaient dĂ©jĂ  qu’elles allaient devenir assistantes sociales) et Ă  la maison un grand frĂšre qui avait trouvĂ© une place d’apprentissage dans son mĂ©tier passion: Charpentier. Et il y avait moi et mes non-rĂȘves de mĂ©tier (j’aurais peut-ĂȘtre dĂ» me renseigner sur les Sugar Daddy, dommage qu’ils ne le proposent pas Ă  l’orientation professionnelle). Et la fin de la scolaritĂ© obligatoire approchait Ă  grands pas.

Finalement, aprĂšs avoir fait multiples tests Ă  l'orientation professionnelle (qui, oh surprise, n'ont servi Ă  rien), la lumiĂšre s'est enfin allumĂ©e dans ma tĂȘte, grĂące Ă  mes parents:

Et si tu faisais un apprentissage d'employée de commerce ?

(je ne me souviens plus trĂšs bien duquel des deux, donc avec en ligne de mire l’hĂ©ritage, « mes parents » c’est bien). Moi qui aimais le français, je serais assez bien servie, j’aurais aussi les langues Ă©trangĂšres et quand mĂȘme des branches plus « techniques » (j’entends par lĂ  des maths) mais pas trop non plus et j'avais un certain attrait pour l'informatique, c'Ă©tait donc l'idĂ©al dans ma situation. En bonus, je pouvais faire la maturitĂ© commerciale, ce qui calma, un peu, certains de mes profs. C’est ainsi que j'avais trouvĂ© ce que je ferais de ma vie, "un apprentissage", au grand dam de mes professeurs, qui m’ont sermonnĂ© pendant les derniers mois d’école, mais au grand soulagement de mes parents.  

Je n’ai pas envie d’ĂȘtre secrĂ©taire toute ma vie 

Me voilĂ  lancĂ©e dans le « monde actif » pour 3 ans d’apprentissage d’employĂ©e de commerce et ma bonne chance a voulu que je me retrouve Ă  la caisse municipale Ă  Moutier, monde de chiffres... Les choses se sont plutĂŽt bien passĂ©es, je gĂ©rais sans exceller et avant d’arriver Ă  la fin, j’estimais que je n’avais pas tellement envie de faire ça toute ma vie et que faire quelque chose en plus ce serait quand mĂȘme sympa. La question des Ă©tudes est donc revenue sur le tapis.... 

Après une petite période de réflexion, j'ai décidé de faire la Haute Ecole de Gestion

Le duo Maman-Papa n'Ă©tait pas opposĂ© Ă  l’idĂ©e, MAIS il posa 2 conditions (le Tanguy qui squatte Ad vitam ĂŠternam Ă  la casa, c’est pas du tout leur tasse de thĂ©): je devais trouver un job pour financer l’affaire (donc choisir l’option “en emploi”) et je devais rĂ©ussir la premiĂšre annĂ©e. Me voici donc partie pour plus de 4 ans d’études, en emploi, avec Ă  la clĂ© un Bachelor en Economie d’entreprise en poche (spoiler alert, j’ai difficilement rĂ©ussi ma premiĂšre annĂ©e, haaa les maths, et une fois sur 2 mes gentils parents me faisaient don du loyer que je devais leur verser). 

Parfait, j’avais donc atteint mon objectif, je n'Ă©tais plus secrĂ©taire, j’avais un joli diplĂŽme qui me permettait de faire partie des hautes sphĂšres de l’économie suisse et mondial et gagner plus de CHF 10’000 par mois (dixit le directeur Ă  l’époque lors du premier cours). 

Parfait, mais maintenant c'est quoi le mĂ©tier de mes rĂȘves, qui correspond Ă  mon joli diplĂŽme ? Car les finances, j’ai passĂ© Ă  la raclette toutes les maniĂšres attenantes (et je compte toujours sur mes doigts), la logistique, c’est des maths dĂ©guisĂ©es, les ressources humaines, gĂ©rer des gens alors que je suis incapable de me gĂ©rer moi, bof... LE MARKETING, bingo, j’ai trouvĂ©. Un peu de gestion, beaucoup de crĂ©ativitĂ© et un monde merveilleux oĂč c’est sĂ»r et certain, j'allais m’épanouir et faire partie de l’élite et gagner les fameux CHF 10’000 promis.

Le Marketing, vraiment ? 

Ha le monde merveilleux du marketing, tellement d’élus pour si peu d’appelĂ©s. J’ai tentĂ© tant bien que mal de trouver des postes dans le marketing, en mode “ça fait dĂ©jĂ  10 ans que je bosse, j’ai trop de l’expĂ©rience(mais zĂ©ro confiance en moi), ça va le faire”, sauf que non... J’avais de l’expĂ©rience mais principalement dans l’administration et j’habitais Ă  perpette-les-mouettes, donc trouver un poste dans le marketing dans une grande ville (parce que j'avais quand mĂȘme envie de bouger), en restant Ă  Moutier (parce que je n'avais pas les moyens de bouger), s’avĂ©rait plus compliquĂ© que prĂ©vu. 

AprĂšs un stage Ă  Lausanne dans l'administratif (par chance bien payĂ©), et un sĂ©jour linguistique Ă  Hambourg, j’ai eu la chance de trouver ce poste en marketing tant attendu (oh joie, oh gloire) et cela a Ă©tĂ© une vĂ©ritable catastrophe... Explications:

Ce que j’avais appris durant mes Ă©tudes n’était pas tellement utile Ă  ce poste et la collaboration Ă©tait trĂšs compliquĂ©e avec le directeur. Au bout de 3 mois, qui m’en ont paru 100’000, j’ai eu la “chance” d’ĂȘtre licenciĂ©e (il me l’a vraiment dit comme cela...). A cette Ă©poque, j’avais dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Fribourg (donc plus tellement le problĂšme des distances) et je repartais de plus belle dans ma recherche du “job parfait” (enfin de plus belle...)  

Dans mon malheur (oui parce que la Dame, elle aime bien enchaĂźner entre un dĂ©mĂ©nagement, un licenciement et une rupture, donc autant vous dire que j’étais le vrai clichĂ© “pyj-canapĂ©-chips-au-bout-de-ma-vie"), j’ai eu la chance d’ĂȘtre envoyĂ© Ă  un coaching pour mettre Ă  jour mon CV et ma lettre de motivation. Et le hasard n'existant pas, j’ai fait la connaissance de Marjorie (de base elle s'occupait des managers, pas des juniors), qui a Ă©tĂ© un rĂ©el soutien dans cette pĂ©riode trĂšs noire de ma vie et qui m'a redonnĂ© confiance en mes capacitĂ©s et cette fois-je me repartais de plus belle dans mes recherches d'emplois / job de mes rĂȘves.

Bonjour, je sais faire plein de choses (et promis je ne vais pas m’ennuyer) 

Mes grands rĂȘves de marketing avaient Ă©tĂ© broyĂ©s par cette premiĂšre expĂ©rience et je n’avais ni l’envie ni le courage de me relancer lĂ -dedans. J’avais envie de retourner Ă  mon premier amour qu’était l’administratif et je cherchais un job intĂ©ressant-valorisant-bien-payĂ©-pas-trop-loin-quand-mĂȘme-cool-et-si-je-peux-avoir-un-peu-de-marketing-quand-meme-ce-serait-sympa sauf que mon CV disait: “A fait de l’admin, mais a fait des Ă©tudes en marketing, a fait des Ă©tudes, donc cherche un poste Ă  responsabilitĂ©s”, alors que je postulais pour ĂȘtre back-office ou secrĂ©taire. Donc les recruteurs Ă©taient un peu perdus avec mon profil et beaucoup pensaient que j'allais m'ennuyer...

Je dĂ©sespĂ©rais de trouver, j’écumais les offres d’emploi dans tout ce que j’étais capable de faire, je rĂ©flĂ©chissais Ă  un salaire plus que minimum, Ă  Ă©ventuellement devenir stagiaire ou mĂȘme Ă  travailler gratuitement (c'est faux, mais comme ça vous saisissez le dĂ©sespoir qui m'habitait). Mais rien n’y faisait, je ne trouvais pas le job de mes rĂȘves et comme souvent dans ces cas-lĂ , j’appelais Ă  la rescousse le PĂšre Castor, qui me distillait conseils et avis (que je ne suivais pas toujours) et il me sortit l'une de ses belles tirades :

Tu verras ma fille, finalement tu devras choisir entre plusieurs propositions.

Et comme quasi tout le temps, il avait raison (focus hĂ©ritage). J'ai eu Ă  choisir entre deux postes et j'ai finalement pris celui de “Back office & Sales Assistant” (secrĂ©taire de luxe en somme) avec cerise sur le gĂąteau, une opportunitĂ© de reprendre le poste en marketing d’ici 2-3 ans, car la personne allait partir Ă  la retraite. Oh joie, oh gloire, j’avais enfin touchĂ© au but du “job de mes rĂȘves” (rĂȘve toujours cocotte...).

Les premiĂšres annĂ©es se sont plutĂŽt bien passĂ©es, mĂȘme si j'avais un caractĂšre diamĂ©tralement opposĂ© Ă  mes collĂšgues, je faisais du mieux que je pouvais pour bien travailler et suivre les process (le fameux, "se donne de la peine et en a"). AprĂšs 2 ans, la promesse a Ă©tĂ© tenue et j'ai pu commencer Ă  travailler au marketing, Ă  ce moment-lĂ  je faisais les deux en mĂȘme temps, ce qui rajoutait quelques tensions avec ma collĂšgue du back-office. J'Ă©tais un peu partout et nulle part Ă  la fois, ce qui Ă©tait assez difficile.

AprĂšs quelques mois, j'ai repris le fameux poste au marketing et uniquement celui-lĂ . J’ai passĂ© une premiĂšre annĂ©e vraiment extraordinaire, j’ai menĂ© Ă  bien de trĂšs beaux projets, Ă©paulĂ©e par la responsable fraĂźchement retraitĂ©e, avec qui j’entretenais une trĂšs belle relation. Mais petit Ă  petit, les choses se sont compliquĂ©es. Seule aux commandes, j’ai rapidement Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  mon statut de jeune femme, face Ă  des hommes plus ĂągĂ©s. J’essayais de mettre en place plein de nouvelles choses pour l’entreprise, mais je n’étais pas entendu. Il faut dire qu’à cette Ă©poque, j’étais cette petite souris effrayĂ©e, qui n’osait pas donner son avis ou qui le donnait de la mauvaise maniĂšre. Lorsque la pandĂ©mie a fait son apparition, j’ai pris la dĂ©cision de partir car mon job n’était plus tellement considĂ©rĂ© (mĂȘme si bosser Ă  30% c’était quand mĂȘme sympa) et c’est lĂ  que je me suis dit que le marketing n’était peut-ĂȘtre pas fait pour moi.  

Trouver sa place 

A la mĂȘme Ă©poque, je vivais quelques changements dans ma vie perso et galvanisĂ©e par cela, j’ai rapidement trouvĂ© un nouvel emploi Ă  la Capitale (pĂ©riode oĂč le Caviste (ex n° c’est moche, par leur mĂ©tier ou autre surnom c’est quand mĂȘme plus sympa) et moi avions prĂ©vu de dĂ©mĂ©nager Ă  Vevey, et doooouble parenthĂšse). Ayant vĂ©cu une annĂ©e de trajets Moutier-Lausanne et ayant vu mon pĂšre le faire quasiment toute sa carriĂšre professionnelle, je me suis dit que ça allait ĂȘtre facile et que de toute maniĂšre dans le train je pourrais faire mille et une choses (c’est cela woooooui). Encore une fois, les premiers temps c’était trop bien, je soufflais un peu et j’avais fait le deuil de bosser vraiment dans le marketing. J'aimais bien ma position "d'hybride" (ce n'est plus un article sur ma vie mais un rĂ©cit fantastique), un poste admin avec quelques projets en soutien. Mais rien n’y faisait, je ne me sentais toujours pas Ă  ma place, je ne savais pas comment me comporter et en fait, j’étais malheureuse. Les trajets, le manque d’entrain et les questionnements ont aussi eu un impact sur ma vie privĂ©e et je portais le mal-ĂȘtre sur mon visage, tout le temps... J’ai eu la chance (oui je sais ce n’est pas commun de parler en bien, mais...) d’ĂȘtre soutenue par Le Caviste dans mes questionnements et un jour il m’a dit:

Toi t’es un rond dans un carré, t’as besoin de faire comme tu veux, mais d’avoir un cadre.

Et il avait raison (oui j’ai mal de l’écrire mais il faut bien rendre Ă ... (non, on ne va pas abuser non plus), vraiment un rĂ©cit Ă  double parenthĂšse, on adore), j'avais besoin de plus de cadre et d'ĂȘtre plus structurĂ©e dans mon travail. AprĂšs plus d'une annĂ©e Ă  Berne, j'ai repris ma quĂȘte du "job de mes rĂȘves", en voulant surtout me rapprocher de chez moi.

Mon pĂ©riple professionnel s’arrĂȘte ici avec mon dernier poste, qui est, roulement de tambours, un poste de secrĂ©taire dans une cave (ça y est, je me suis transformĂ©e en Hobbit avec cette histoire).

Salut « PrĂ©nom-Ăąge-profession » 

A la fin du mois de fĂ©vrier 2025, cela fera deux ans que j’ai rejoint cette Ă©quipe et que je suis “la scrĂštaaaaaire de l’Union”, comme dirait mon collĂšgue. MĂȘme si j’adore ce que je fais, j’ai eu beaucoup de mal Ă  l’accepter. En effet, j’avais fait des Ă©tudes pour ĂȘtre dans les hautes sphĂšres de l’économie et potentiellement avoir un poste mĂ©ga important (mĂȘme si cela ne m’a jamais intĂ©ressĂ© ni attirĂ©). Je vois les anciens de ma promo ĂȘtre Financial Pre-Sales Manager ou Asset Management Expert ou encore Executive Digital Marketing Manager (non ces postes n'existent pas, mais c'est pas trĂšs loin) et j’en passe, et moi je suis “ScrĂštaaaaaire”. Pendant quelques mois, je le disais Ă  demi-mots, je disais plutĂŽt “Collaboratrice Administrative”, pour essayer de faire genre et j’avais l’impression que je devais, comme mon sous-titre l’indique, donner mon prĂ©nom, mon Ăąge et ma profession Ă  peine je disais bonjour.  

Petit Ă  petit, j’ai remarquĂ© que c’était surtout moi qui en faisais tout un foin, qui demandais aux gens leur prĂ©nom-Ăąge-mĂ©tier, comme si j’avais envie de passer pour Miss Ouin-Ouin: " oh wouah toi t'es Expert Financial 2nd Degree Pre-Sales et moi, je suis ScrĂštaire, le monde est trop injuste". Puis, j'ai changĂ© cela, j’ai valorisĂ© mon mĂ©tier (parce que c'est quand mĂȘme cool d'ĂȘtre secrĂ©taire dans une cave) et de fil en aiguille j’ai eu la chance d’avoir un deuxiĂšme petit job Ă  cĂŽtĂ©, qui me permettait de mettre en avant mon cĂŽtĂ© crĂ©atif. Depuis un peu plus d’un an, je suis pigiste dans un petit journal de la rĂ©gion et j’ai enfin trouvĂ© les jobs de mes rĂȘves.

Épanouissement professionnel et personnel 

Ça y est, la Dame est (enfin) heureuse dans son job et cela a un immense impact sur ma vie privĂ©e. (3615 code Bons conseils professionnels, au besoin). Je rentre du boulot avec encore de l’énergie pour me lancer dans mes projets persos, je me lĂšve le matin sans trop de peine et je suis contente de venir bosser (ça y est, elle nous sort les grands violons et ses grands discours de femme tellement heureuse). Alors oui, certains jours sont plus compliquĂ©s que d’autres, mais j’ai rĂ©alisĂ© que mon parcours professionnel, mon statut social et mes aspirations professionnelles ne font pas tout et que le bonheur se cultive dans plein d’autres choses (je rigole toute seule Ă  Ă©crire ça, ça dĂ©gouline de bons sentiments, mais c'est la vĂ©ritĂ©).  

Je comprends tout Ă  fait que certaines et certains vivent pour ces postes Ă  responsabilitĂ©s, pour ce stress au quotidien et s’épanouissent dans les hautes sphĂšres de l'Ă©conomie. Mais ce n’est pas mon cas et je suis bien contente de quitter mon job Ă  17h00 et vivre plein d’autres aventures Ă  cĂŽtĂ©.  

Je suis Justine, j’ai 32,90 ans, je suis secrĂ©taire, pigiste, rĂȘveuse, heureuse, folle Ă  chats, sportive (depuis peu), cĂ©libataire (important de le mettre en avant, sait-on jamais), autrice (un peu), sƓur, fille, amie et simplement moi (ça je l’ai aussi dĂ©couvert il y a peu) et je vous souhaite de trouver votre Ă©panouissement pro-privĂ© !

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