Quand je serais grande, je seraisâŠ. Ben grandeâŻ?Â
Je me souviendrais toujours de cette scĂšne avec ma maman. Je vous pose le dĂ©cor (ça se voit que jâai fait un atelier dâĂ©criture rĂ©cemmentâŻ?). Notre petite Justine, 14 ans, assise sur le plan de travail dans la cuisine, en train de discuter avec sa maman. La question du jour Ă©taitâŻ: «âŻMaman, quâest-ce que je vais faire de ma vie aprĂšs lâĂ©coleâŠâŻÂ», une vaste question qui interrompit ma maman dans la prĂ©paration de son dĂźner. Elle mâa posĂ© toute une sĂ©rie de questions sur quelles Ă©taient mes passions et dans son pragmatisme lĂ©gendaire, elle a certainement dĂ» me sortir un «âŻBen je ne sais pas, tâaimerais faire quoiâŻ?âŻÂ» (Maman, câest avec tout mon amour que je te caricature, Ă peine). Â
Un autre souvenir Ă©tait une discussion avec mon papa, qui, je tiens Ă le prĂ©ciser, date dâil y a presque 20 ans⊠JâĂ©tais encore et toujours dans la recherche du grand mĂ©tier de mes rĂȘves, et jâhĂ©sitais entre deux, qui me semblaient ĂȘtre des passions: bibliothĂ©caire ou libraire. Pour le paternel (je suis sympa, je nâai pas dit patriarche, je tiens Ă lâhĂ©ritage), ce nâĂ©tait pas forcĂ©ment des mĂ©tiers qui me conviendraient. Le premier nâavait pas tellement de dĂ©bouchĂ©es Ă Moutier et je devrais certainement faire de long trajet pour aller aux cours (pour mon papa Ă cette Ă©poque mon monde sâarrĂȘtait Ă MoutierâŠ) et le second me ferait travailler les samedis et je risquais de rapidement mâennuyer. Â
Une troisiĂšme possibilitĂ© a Ă©tĂ© effleurĂ©e mais rapidement balayĂ©e autant par mes parents que par moi⊠Les Ă©tudes. Oui, jâĂ©tais dans une classe qui te prĂ©destinait Ă faire des Ă©tudes (Eh oui, la Dame Ă©tait apparemment dans lâĂ©lite) mais voilĂ , faire des Ă©tudes câest bien, mais pour faire quoiâŻ? Dans la logique parentale, ce que jâai mis longtemps Ă comprendre, les Ă©tudes sont un investissement tant financier que personnel et si tu nâas pas de grandes idĂ©es ou de grands rĂȘves, autant travailler. Jâavais donc dans ma classe de futures avocates, des docteures, des biologistes, vĂ©tĂ©rinaires, assistantes sociales (oui oui, des ados de 15 ans savaient dĂ©jĂ quâelles allaient devenir assistantes sociales) et Ă la maison un grand frĂšre qui avait trouvĂ© une place dâapprentissage dans son mĂ©tier passion: Charpentier. Et il y avait moi et mes non-rĂȘves de mĂ©tier (jâaurais peut-ĂȘtre dĂ» me renseigner sur les Sugar Daddy, dommage quâils ne le proposent pas Ă lâorientation professionnelle). Et la fin de la scolaritĂ© obligatoire approchait Ă grands pas.
Finalement, aprĂšs avoir fait multiples tests Ă l'orientation professionnelle (qui, oh surprise, n'ont servi Ă rien), la lumiĂšre s'est enfin allumĂ©e dans ma tĂȘte, grĂące Ă mes parents:
Et si tu faisais un apprentissage d'employée de commerce ?
(je ne me souviens plus trĂšs bien duquel des deux, donc avec en ligne de mire lâhĂ©ritage, «âŻmes parentsâŻÂ» câest bien). Moi qui aimais le français, je serais assez bien servie, jâaurais aussi les langues Ă©trangĂšres et quand mĂȘme des branches plus «âŻtechniquesâŻÂ» (jâentends par lĂ des maths) mais pas trop non plus et j'avais un certain attrait pour l'informatique, c'Ă©tait donc l'idĂ©al dans ma situation. En bonus, je pouvais faire la maturitĂ© commerciale, ce qui calma, un peu, certains de mes profs. Câest ainsi que j'avais trouvĂ© ce que je ferais de ma vie, "un apprentissage", au grand dam de mes professeurs, qui mâont sermonnĂ© pendant les derniers mois dâĂ©cole, mais au grand soulagement de mes parents. Â
Je nâai pas envie dâĂȘtre secrĂ©taire toute ma vieÂ
Me voilĂ lancĂ©e dans le «âŻmonde actifâŻÂ» pour 3 ans dâapprentissage dâemployĂ©e de commerce et ma bonne chance a voulu que je me retrouve Ă la caisse municipale Ă Moutier, monde de chiffres... Les choses se sont plutĂŽt bien passĂ©es, je gĂ©rais sans exceller et avant dâarriver Ă la fin, jâestimais que je nâavais pas tellement envie de faire ça toute ma vie et que faire quelque chose en plus ce serait quand mĂȘme sympa. La question des Ă©tudes est donc revenue sur le tapis....Â
Après une petite période de réflexion, j'ai décidé de faire la Haute Ecole de Gestion
Le duo Maman-Papa n'Ă©tait pas opposĂ© Ă lâidĂ©e, MAIS il posa 2 conditions (le Tanguy qui squatte Ad vitam ĂŠternam Ă la casa, câest pas du tout leur tasse de thĂ©): je devais trouver un job pour financer lâaffaire (donc choisir lâoption âen emploiâ) et je devais rĂ©ussir la premiĂšre annĂ©e. Me voici donc partie pour plus de 4 ans dâĂ©tudes, en emploi, avec Ă la clĂ© un Bachelor en Economie dâentreprise en poche (spoiler alert, jâai difficilement rĂ©ussi ma premiĂšre annĂ©e, haaa les maths, et une fois sur 2 mes gentils parents me faisaient don du loyer que je devais leur verser).Â
Parfait, jâavais donc atteint mon objectif, je n'Ă©tais plus secrĂ©taire, jâavais un joli diplĂŽme qui me permettait de faire partie des hautes sphĂšres de lâĂ©conomie suisse et mondial et gagner plus de CHF 10â000 par mois (dixit le directeur Ă lâĂ©poque lors du premier cours).Â
Parfait, mais maintenant c'est quoi le mĂ©tier de mes rĂȘves, qui correspond Ă mon joli diplĂŽme ? Car les finances, jâai passĂ© Ă la raclette toutes les maniĂšres attenantes (et je compte toujours sur mes doigts), la logistique, câest des maths dĂ©guisĂ©es, les ressources humaines, gĂ©rer des gens alors que je suis incapable de me gĂ©rer moi, bof... LE MARKETING, bingo, jâai trouvĂ©. Un peu de gestion, beaucoup de crĂ©ativitĂ© et un monde merveilleux oĂč câest sĂ»r et certain, j'allais mâĂ©panouir et faire partie de lâĂ©lite et gagner les fameux CHF 10â000 promis.
Le Marketing, vraiment ?Â
Ha le monde merveilleux du marketing, tellement dâĂ©lus pour si peu dâappelĂ©s. Jâai tentĂ© tant bien que mal de trouver des postes dans le marketing, en mode âça fait dĂ©jĂ 10 ans que je bosse, jâai trop de lâexpĂ©rience(mais zĂ©ro confiance en moi), ça va le faireâ, sauf que non... Jâavais de lâexpĂ©rience mais principalement dans lâadministration et jâhabitais Ă perpette-les-mouettes, donc trouver un poste dans le marketing dans une grande ville (parce que j'avais quand mĂȘme envie de bouger), en restant Ă Moutier (parce que je n'avais pas les moyens de bouger), sâavĂ©rait plus compliquĂ© que prĂ©vu.Â
AprĂšs un stage Ă Lausanne dans l'administratif (par chance bien payĂ©), et un sĂ©jour linguistique Ă Hambourg, jâai eu la chance de trouver ce poste en marketing tant attendu (oh joie, oh gloire) et cela a Ă©tĂ© une vĂ©ritable catastrophe... Explications:
Ce que jâavais appris durant mes Ă©tudes nâĂ©tait pas tellement utile Ă ce poste et la collaboration Ă©tait trĂšs compliquĂ©e avec le directeur. Au bout de 3 mois, qui mâen ont paru 100â000, jâai eu la âchanceâ dâĂȘtre licenciĂ©e (il me lâa vraiment dit comme cela...). A cette Ă©poque, jâavais dĂ©mĂ©nagĂ© Ă Fribourg (donc plus tellement le problĂšme des distances) et je repartais de plus belle dans ma recherche du âjob parfaitâ (enfin de plus belle...) Â
Dans mon malheur (oui parce que la Dame, elle aime bien enchaĂźner entre un dĂ©mĂ©nagement, un licenciement et une rupture, donc autant vous dire que jâĂ©tais le vrai clichĂ© âpyj-canapĂ©-chips-au-bout-de-ma-vie"), jâai eu la chance dâĂȘtre envoyĂ© Ă un coaching pour mettre Ă jour mon CV et ma lettre de motivation. Et le hasard n'existant pas, jâai fait la connaissance de Marjorie (de base elle s'occupait des managers, pas des juniors), qui a Ă©tĂ© un rĂ©el soutien dans cette pĂ©riode trĂšs noire de ma vie et qui m'a redonnĂ© confiance en mes capacitĂ©s et cette fois-je me repartais de plus belle dans mes recherches d'emplois / job de mes rĂȘves.
Bonjour, je sais faire plein de choses (et promis je ne vais pas mâennuyer)Â
Mes grands rĂȘves de marketing avaient Ă©tĂ© broyĂ©s par cette premiĂšre expĂ©rience et je nâavais ni lâenvie ni le courage de me relancer lĂ -dedans. Jâavais envie de retourner Ă mon premier amour quâĂ©tait lâadministratif et je cherchais un job intĂ©ressant-valorisant-bien-payĂ©-pas-trop-loin-quand-mĂȘme-cool-et-si-je-peux-avoir-un-peu-de-marketing-quand-meme-ce-serait-sympa sauf que mon CV disait: âA fait de lâadmin, mais a fait des Ă©tudes en marketing, a fait des Ă©tudes, donc cherche un poste Ă responsabilitĂ©sâ, alors que je postulais pour ĂȘtre back-office ou secrĂ©taire. Donc les recruteurs Ă©taient un peu perdus avec mon profil et beaucoup pensaient que j'allais m'ennuyer...
Je dĂ©sespĂ©rais de trouver, jâĂ©cumais les offres dâemploi dans tout ce que jâĂ©tais capable de faire, je rĂ©flĂ©chissais Ă un salaire plus que minimum, Ă Ă©ventuellement devenir stagiaire ou mĂȘme Ă travailler gratuitement (c'est faux, mais comme ça vous saisissez le dĂ©sespoir qui m'habitait). Mais rien nây faisait, je ne trouvais pas le job de mes rĂȘves et comme souvent dans ces cas-lĂ , jâappelais Ă la rescousse le PĂšre Castor, qui me distillait conseils et avis (que je ne suivais pas toujours) et il me sortit l'une de ses belles tirades :
Tu verras ma fille, finalement tu devras choisir entre plusieurs propositions.
Et comme quasi tout le temps, il avait raison (focus hĂ©ritage). J'ai eu Ă choisir entre deux postes et j'ai finalement pris celui de âBack office & Sales Assistantâ (secrĂ©taire de luxe en somme) avec cerise sur le gĂąteau, une opportunitĂ© de reprendre le poste en marketing dâici 2-3 ans, car la personne allait partir Ă la retraite. Oh joie, oh gloire, jâavais enfin touchĂ© au but du âjob de mes rĂȘvesâ (rĂȘve toujours cocotte...).
Les premiĂšres annĂ©es se sont plutĂŽt bien passĂ©es, mĂȘme si j'avais un caractĂšre diamĂ©tralement opposĂ© Ă mes collĂšgues, je faisais du mieux que je pouvais pour bien travailler et suivre les process (le fameux, "se donne de la peine et en a"). AprĂšs 2 ans, la promesse a Ă©tĂ© tenue et j'ai pu commencer Ă travailler au marketing, Ă ce moment-lĂ je faisais les deux en mĂȘme temps, ce qui rajoutait quelques tensions avec ma collĂšgue du back-office. J'Ă©tais un peu partout et nulle part Ă la fois, ce qui Ă©tait assez difficile.
AprĂšs quelques mois, j'ai repris le fameux poste au marketing et uniquement celui-lĂ . Jâai passĂ© une premiĂšre annĂ©e vraiment extraordinaire, jâai menĂ© Ă bien de trĂšs beaux projets, Ă©paulĂ©e par la responsable fraĂźchement retraitĂ©e, avec qui jâentretenais une trĂšs belle relation. Mais petit Ă petit, les choses se sont compliquĂ©es. Seule aux commandes, jâai rapidement Ă©tĂ© confrontĂ© Ă mon statut de jeune femme, face Ă des hommes plus ĂągĂ©s. Jâessayais de mettre en place plein de nouvelles choses pour lâentreprise, mais je nâĂ©tais pas entendu. Il faut dire quâĂ cette Ă©poque, jâĂ©tais cette petite souris effrayĂ©e, qui nâosait pas donner son avis ou qui le donnait de la mauvaise maniĂšre. Lorsque la pandĂ©mie a fait son apparition, jâai pris la dĂ©cision de partir car mon job nâĂ©tait plus tellement considĂ©rĂ© (mĂȘme si bosser Ă 30% câĂ©tait quand mĂȘme sympa) et câest lĂ que je me suis dit que le marketing nâĂ©tait peut-ĂȘtre pas fait pour moi. Â
Trouver sa placeÂ
A la mĂȘme Ă©poque, je vivais quelques changements dans ma vie perso et galvanisĂ©e par cela, jâai rapidement trouvĂ© un nouvel emploi Ă la Capitale (pĂ©riode oĂč le Caviste (ex n° câest moche, par leur mĂ©tier ou autre surnom câest quand mĂȘme plus sympa) et moi avions prĂ©vu de dĂ©mĂ©nager Ă Vevey, et doooouble parenthĂšse). Ayant vĂ©cu une annĂ©e de trajets Moutier-Lausanne et ayant vu mon pĂšre le faire quasiment toute sa carriĂšre professionnelle, je me suis dit que ça allait ĂȘtre facile et que de toute maniĂšre dans le train je pourrais faire mille et une choses (câest cela woooooui). Encore une fois, les premiers temps câĂ©tait trop bien, je soufflais un peu et jâavais fait le deuil de bosser vraiment dans le marketing. J'aimais bien ma position "d'hybride" (ce n'est plus un article sur ma vie mais un rĂ©cit fantastique), un poste admin avec quelques projets en soutien. Mais rien nây faisait, je ne me sentais toujours pas Ă ma place, je ne savais pas comment me comporter et en fait, jâĂ©tais malheureuse. Les trajets, le manque dâentrain et les questionnements ont aussi eu un impact sur ma vie privĂ©e et je portais le mal-ĂȘtre sur mon visage, tout le temps... Jâai eu la chance (oui je sais ce nâest pas commun de parler en bien, mais...) dâĂȘtre soutenue par Le Caviste dans mes questionnements et un jour il mâa dit:
Toi tâes un rond dans un carré, tâas besoin de faire comme tu veux, mais dâavoir un cadre.
Et il avait raison (oui jâai mal de lâĂ©crire mais il faut bien rendre Ă ... (non, on ne va pas abuser non plus), vraiment un rĂ©cit Ă double parenthĂšse, on adore), j'avais besoin de plus de cadre et d'ĂȘtre plus structurĂ©e dans mon travail. AprĂšs plus d'une annĂ©e Ă Berne, j'ai repris ma quĂȘte du "job de mes rĂȘves", en voulant surtout me rapprocher de chez moi.
Mon pĂ©riple professionnel sâarrĂȘte ici avec mon dernier poste, qui est, roulement de tambours, un poste de secrĂ©taire dans une cave (ça y est, je me suis transformĂ©e en Hobbit avec cette histoire).
Salut «âŻPrĂ©nom-Ăąge-professionâŻÂ»Â
A la fin du mois de fĂ©vrier 2025, cela fera deux ans que jâai rejoint cette Ă©quipe et que je suis âla scrĂštaaaaaire de lâUnionâ, comme dirait mon collĂšgue. MĂȘme si jâadore ce que je fais, jâai eu beaucoup de mal Ă lâaccepter. En effet, jâavais fait des Ă©tudes pour ĂȘtre dans les hautes sphĂšres de lâĂ©conomie et potentiellement avoir un poste mĂ©ga important (mĂȘme si cela ne mâa jamais intĂ©ressĂ© ni attirĂ©). Je vois les anciens de ma promo ĂȘtre Financial Pre-Sales Manager ou Asset Management Expert ou encore Executive Digital Marketing Manager (non ces postes n'existent pas, mais c'est pas trĂšs loin) et jâen passe, et moi je suis âScrĂštaaaaaireâ. Pendant quelques mois, je le disais Ă demi-mots, je disais plutĂŽt âCollaboratrice Administrativeâ, pour essayer de faire genre et jâavais lâimpression que je devais, comme mon sous-titre lâindique, donner mon prĂ©nom, mon Ăąge et ma profession Ă peine je disais bonjour. Â
Petit Ă petit, jâai remarquĂ© que câĂ©tait surtout moi qui en faisais tout un foin, qui demandais aux gens leur prĂ©nom-Ăąge-mĂ©tier, comme si jâavais envie de passer pour Miss Ouin-Ouin: " oh wouah toi t'es Expert Financial 2nd Degree Pre-Sales et moi, je suis ScrĂštaire, le monde est trop injuste". Puis, j'ai changĂ© cela, jâai valorisĂ© mon mĂ©tier (parce que c'est quand mĂȘme cool d'ĂȘtre secrĂ©taire dans une cave) et de fil en aiguille jâai eu la chance dâavoir un deuxiĂšme petit job Ă cĂŽtĂ©, qui me permettait de mettre en avant mon cĂŽtĂ© crĂ©atif. Depuis un peu plus dâun an, je suis pigiste dans un petit journal de la rĂ©gion et jâai enfin trouvĂ© les jobs de mes rĂȘves.
Ăpanouissement professionnel et personnelÂ
Ăa y est, la Dame est (enfin) heureuse dans son job et cela a un immense impact sur ma vie privĂ©e. (3615 code Bons conseils professionnels, au besoin). Je rentre du boulot avec encore de lâĂ©nergie pour me lancer dans mes projets persos, je me lĂšve le matin sans trop de peine et je suis contente de venir bosser (ça y est, elle nous sort les grands violons et ses grands discours de femme tellement heureuse). Alors oui, certains jours sont plus compliquĂ©s que dâautres, mais jâai rĂ©alisĂ© que mon parcours professionnel, mon statut social et mes aspirations professionnelles ne font pas tout et que le bonheur se cultive dans plein dâautres choses (je rigole toute seule Ă Ă©crire ça, ça dĂ©gouline de bons sentiments, mais c'est la vĂ©ritĂ©). Â
Je comprends tout Ă fait que certaines et certains vivent pour ces postes Ă responsabilitĂ©s, pour ce stress au quotidien et sâĂ©panouissent dans les hautes sphĂšres de l'Ă©conomie. Mais ce nâest pas mon cas et je suis bien contente de quitter mon job Ă 17h00 et vivre plein dâautres aventures Ă cĂŽtĂ©. Â
Je suis Justine, jâai 32,90 ans, je suis secrĂ©taire, pigiste, rĂȘveuse, heureuse, folle Ă chats, sportive (depuis peu), cĂ©libataire (important de le mettre en avant, sait-on jamais), autrice (un peu), sĆur, fille, amie et simplement moi (ça je lâai aussi dĂ©couvert il y a peu) et je vous souhaite de trouver votre Ă©panouissement pro-privĂ© !