Face Nord au Paléo

  • 26.07.2024
  • 8 min
Pour cette édition, les étudiants et étudiantes de la HES-SO ont concocté une imposante et monumentale scénographie inspirée des mythes et légendes du Cervin.

Paradoxe, c’est le nom de la thématique soumise à la centaine d’étudiant·es qui s’investissent dans l’aventure HES-SO à Paléo 2024. Entre mythes et réalités, les festivalier·ères seront encouragé·es à défier leur compréhension et leurs certitudes à travers des activités qui stimulent la pensée critique ! La musique enrichira cette année encore l’exploration des sommets sonores. Les différents groupes d'étudiant·es issu·es des hautes écoles de musique de la HES-SO, se produiront sur une scène habilement intégrée au creux de cette montagne mythique.

Kayla Telesca, Miles Wimann, Isabel Garcia Argos et Adrian Rios, étudiants de la HES-SO, répondent à nos questions sur ce projet ambitieux et créatif auquel ils participent.

Pourquoi as-tu choisi de t’inscrire au projet HES-SO à Paléo ?

Kayla (étudiante 2ème année génie civil, HEPIA)

Pour vivre un moment différent que celui de la scolarité

Miles (dernière année génie électrique, HEIG-VD)

Après 4 années d’études assidues, il s’agissait de clôre ma formation par un moment plus léger avec un souvenir entièrement positif. Terminer par un « happy ending » et avoir un joli point sur l’ensemble.

Isabel (2ème année master innokick, HES-SO master)

Pendant mes 2 années de master (je suis en 2ème année) j’ai eu cette opportunité et de participer à ce projet car il est vrai que lors de mon bachelor je n’en aurai pas eu le temps. Cela fait plusieurs années que je vais à Paléo et c’était l’occasion par le biais de ce projet d’allier travail et plaisir.

Adrian (dernière année économie d’entreprise, HEG-GE)

Moi je ne suis jamais allé au Paléo. Cela m’a permis de connaitre le festival sous un autre point de vue et de mettre en application ce que l’on a appris à l’école dont la gestion de projet.

Quels bénéfices avez-vous retirés de ce projet durant vos études ?

 Kayla

Avant tout ce sont les rencontres avec les personnes d’autres filières et échanger avec eux pour un projet commun.

Miles

J’ai dû gérer mon travail de bachelor et le projet en même temps. C’était une gestion de projet difficile mais également bénéfique dans les compétences de gestion du stress et du temps. Au niveau des études j’ai utilisé les moyens techniques pour faire le magicien sur le côté créatif et résoudre les problèmes relatifs à cet enjeu.

Isabel

Moi qui ai fait des études de design j’avais envie d’explorer tout ce qui était design et projet d’architecture. Je pensais que ce projet Paléo c’était surtout pour construire la structure et en fait il s’agissait de construire les stands. J’étais toutefois très contente car cela m’a permis de créer des animations et d’exploiter le côté design pour agencer les choses. J’ai beaucoup aimé la mise en œuvre dans le cadre du projet.

Adrien

Pour moi c’était essentiellement la rencontre avec les autres personnes des autres écoles qui ont travaillé sur ce projet et de pouvoir mettre nos connaissances au service de ce projet commun en interagissant tous ensemble.

Personnellement qu’est-ce que cela vous a apporté de travailler sur ce projet ?

Kayla

Beaucoup de fatigue, du fitness gratuit et un bronzage :-)

Miles

J’ai été photographe et fait une école d’arts appliqués puis je suis passé technicien et ensuite ingénieur. Cela fait pas mal de temps que je n’avais pas créé de façon artistique et grâce au projet j’ai pu retourner à la création de quelque chose qui sera vu et vécu et apprécié, j’espère, par un public.

Isabel

Cela m’a permis de me reconnecter avec mes camarades de classe du master, de partager une semaine ensemble et de voir aussi les gens qui viennent au stand et qui prennent du plaisir. J’ai beaucoup aimé le bootcamp aussi. Il y a eu beaucoup de rires et de plaisirs, de très bons souvenirs.

Adrian

Moi j’ai apprécié les interactions sociales, retrouver les amis et de pouvoir travailler ensemble.

A quelle fréquence avez-vous rencontré les autres personnes travaillant sur ce projet ?

Kayla

On s’est rencontré depuis février une fois par semaine et depuis fin juin, tous les jours.  

Miles

Depuis février, on s’est rencontré avec l’ensemble du groupe tous les 2 mois. Nous avions des sous-groupes qui travaillent de façon indépendante avec lesquelles nous avions des informations toutes les 3 semaines. Chacun avait des tâches bien définies.

Adrien

Pour l’organisation il s’agissait de la répartition des tâches. Nous avons eu beaucoup de réunion teams et de communications par what’s app pour tous les détails, tâches à accomplir et effectuer. Les grandes séances se sont particulièrement déroulées lorsque nous avions des questions plus complexes à traiter. La rapidité des moyens de communication nous a permis de bien gérer les différentes étapes.

Qu’avez-vous pu exprimer à travers ce projet ?

Miles

Essentiellement la partie créative.

Kayla

La partie créative des architectes et la liberté du projet pour cette construction éphémère.

Isabel

Pour moi c’était essentiellement la coordination entre les différents participants au projet. Également la créativité pour les stands.

Adrien

La partie gestion de projet et pas mal de comptabilité.

Quelle a été la liberté dans la scénarisation ?

Kayla

Notre thème mythes et réalités avec peu de contraintes et nous avons pu le réaliser très librement au niveau de la scénarisation en accord avec tous.

Isabel

Pour la réalisation de notre stand nous étions assez libres malgré le fait que nous avons dû changer plusieurs fois d’emplacements. Il a fallu garder la connectivité entre nous et gérer les imprévus et le stress.

Y a-t’il eu des contraintes à respecter pour ce projet ?

Kayla

Il a fallu gérer l’espace, la sécurité, les contraintes des délais de livraison du matériel en gérant un planning et un budget spécifique.

Adrien

La gestion artistique parfois un peu compliquée.

Comment s’est passé la collaboration avec les étudiants d'autres domaines de formation ?

Isabel

Nous étions peu nombreux de notre école. Au final tout le monde a pu exprimer sa créativité.

Adrian

Nous avons collaboré avec des étudiants issus de la filière social avec lesquels nous avons bien pu répartir les différentes tâches à effectuer.

Pourquoi la construction de la HES-SO est incontournable cette année ?

Kayla

Il s’agit de la tour la plus haute (14m50) réalisée par la HES-SO qu’il faut absolument venir voir !

Que restera t’il de ce projet à la fin du Paléo ?

Kayla

Nous allons en garder de bons souvenirs et d’émotions.

Miles

J’aimerai bien de léguer mon installation à un musée de la photo sinon je le garderai dans mon cabinet de curiosités personnel.

Isabel

Au niveau de la matérialité on ne sait pas encore ce qu’il va en rester mais ce serait bien de garder tout ce qui peut servir au niveau électronique. Sinon beaucoup de bons souvenirs.

Encore une anecdote à nous raconter ?

Miles

Il a fait très chaud durant la réalisation de notre stand mais cette contrainte et d'autres nous ont permis d'améliorer l'ensemble de la réalisation.

Isabel

Le blindtest a été très sympa.

Kayla

Mon plus beau souvenir a été celui de l'idée de Laurent et la conception d'un toboggan pour la réalisation de notre projet. 

 

Interview réalisée par Anne Dörig, HES-SO
Transcription réalisée par Anna Belle Baumann, HES SUISSE

Chaque année, la HES-SO s’associe au Paléo dans le cadre d’un programme artistique. L’investissement passionné d’une centaine d’étudiants et étudiantes rend cet ambitieux projet possible. Au menu : une programmation musicale tournée vers les artistes de demain, une scénographie spectaculaire, des stands et animations ludiques... Un lieu de vie, de rencontre, de découverte et de fête dont le cœur bat de jour comme de nuit.   

Plus d’infos sur le projet HES-SO à Paléo : https://www.hes-so.ch/hes-so-a-paleo/edition-2024

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